vendredi 9 décembre 2011

Costa Rica de mon coeur!

En août dernier, mon copain et moi avons visité le Costa Rica, plus précisément la province de Guanacaste située au nord-ouest du pays, donc du côté de l'Océan Pacifique. Nous avons séjourné une semaine sur la côte du Golfe de Papagayo.

Pourquoi visiter un pays d'Amérique Centrale en été? La raison est bien simple. Comme plusieurs pays de cette région, le Costa Rica n'est marqué que par deux saisons, la saison sèche de décembre à avril et la saison des pluies de mai à novembre. Je sais que cette explication n'est pas très convaincante, surtout qu'il est souvent suggéré d'y aller pendant la saison sèche pour pouvoir profiter du beau temps.

C'est vrai, les risques de pluie sont très faibles pendant la saison sèche, mais c'est exactement là où est le problème. Pendant cette saison, le Costa Rica est beau, mais le manque de pluie rend le paysage brun, puisque la végétation est asséchée, à l'extérieur des forêts tropicales (Rainforests et Cloud Forests) bien entendu.

Or, pendant la saison des pluies, le Costa Rica est luxuriant partout. Tout est vert et magnifique et ça vaut la peine de prendre une chance pour le voir dans toute sa splendeur. Justement, nous avons été très chanceux, puisque nous avons eu droit à beaucoup de beau temps.

Il fait très chaud et humide pendant la saison des pluies. Une journée en particulier, je n'aurais jamais pensé que je pouvais suer autant en étant assise à l'ombre à ne rien faire! Pendant la saison sèche, il fait encore plus chaud, mais au moins l'air est sec. Le choix de la saison est donc un point très sensible auquel penser avant de planifier un voyage vers le Costa Rica.

Pour ma part, je ne regrette aucunement notre choix. La beauté des paysages m'a tout simplement comblée et un peu de pluie et de sueur n'ont en aucun cas gâché notre voyage. Nous avons passé la majorité de notre temps à l'extérieur de l'hôtel et fait plusieurs activités : plongée en apnée, tyrolienne (zip-line), marche en forêt, visite de réserves florales et fauniques et beaucoup de déplacement en voiture de laquelle on pouvait au moins observer les paysages époustouflants.

Je n'irai pas plus dans le détail pour ce billet, peut-être cela viendra-t-il plus tard... Je voulais simplement partager un peu de ce pays qui a conquis mon coeur! Laissez-moi vous dire qu'une semaine c'est bien peu et qu'il y a encore bien des merveilles à y découvrir. J'espère avoir un peu piqué votre curiosité et vous avoir donné le goût de visiter cet endroit majestueux.
Si ce n'était pas assez, je vous laisse sur une sélection (j'ai dû me restreindre de façon assez impressionnante) de mes plus belles photos de voyage!

Golfe de Papagayo, jour de notre arrivée, vue splendide que nous avions à quelques pas de notre chambre.
Complexe hôtelier Occidental Grand Papagayo Resort & Spa (en partie). Les points noirs dans le coin supérieur droit sont effectivement des libellules. Le soir, elles servaient de festin aux chauves-souris!
La chute La Fortuna sort de nulle part au milieu de la végétation et plonge dans une petite piscine émeraude, 65 mètre plus bas. Il est possible de se rendre à cette piscine en descendant quelques 600 marches, mais attention, il faut les remonter pour quitter l'endroit!
Monkey's Head, nommée ainsi puisque l'érosion a donné à la roche volcanique l'aspect d'une tête de gorille.
Endroit très populaire dans le Golfe de Papagayo, près de l'Océan Pacifique, pour la plongée sous-marine,
peut-être y retournerons-nous lorsque nous aurons notre licence...

Coucher de soleil dans les nuages, les couleurs du ciel miroitant dans un restant de pluie.

Le volcan Arenal, à 5 437 pieds de hauteur, sort rarement sa tête des nuages.
Quand je vous disais que nous avions été chanceux pour la température...
Monteverde Cloud Forest dans le Parc National Arenal, à plus de 1 400 mètres au dessus du niveau de la mer.
La végétation y est opulente et absolument superbe et nous avons pu l'observer de près par une randonnée comportant cinq ponts suspendus.
Dans la Cloud Forest, la végétation est si dense que, pour pouvoir se gorger de lumière, des arbres poussent par-dessus d'autres arbres qui eux-mêmes poussent sur d'autres arbres. Les lianes que l'on voit descendre vers le sol sont les racines des arbres les plus élevés qui tentent de rejoindre le sol pour y puiser ce dont ils ont besoin.
L'influence des nombreux volcans du Costa Rica sur les plages : le sable noir volcanique.
Un autre coucher de soleil à couper le souffle. Reconnaissez-vous le paysage de la première photo?

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